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Les Blogs attaquent la plage

16 septembre 2004

zt une petite chanson de fred alpi

Jean-François B, social-démocrate (3'05'')


Jean-François B, employé de bureau
Citoyen modèle payant ses impôts
A été jeune et rebelle autrefois
Et même fumé de la marijuana
Il subit sans broncher la névrose
D'un petit chef de pas grand chose
Qui le veut docile et travailleur
Pas le genre à compter ses heures
Jean-François B
Est social-démocrate
Il est de gauche, mais de droite
Il n'a pas la rage,
Il n'a pas la haine
Il espère seulement
De plus grandes cages,
De plus longues chaînes
Epargnan-gnan et électeur fidèle
Gratte-clavier professionnel
Il croit à l'économie de marché
Parce qu'ils l'ont dit à la télé
Il se voit déjà en retraite
Il voit ses collègues faire la quête
Pour une couronne
de fleurs synthétiques
Et du mousseux tiède
dans des gobelets plastique
Les pantoufles de Jean-François
Font chaque jour plus de dégâts
Que n'importe quel bruit de bottes
Il ferme sa gueule et il vote
Il ne défile jamais dans la rue
Préfère rester assis sur le cul
Devant l’écran qui lui dit quoi faire
Pour être consommateur exemplaire
Paroles / Lyrics : Fred ALPI
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18 août 2004

Une Chanson des VRP

Quand sa mère accoucha d'Léo
C'était pour mourir aussitôt
Dans les décombres d'un bistrot
C'était la guerre
Il a grandit on ne sait comment
En s'inventant plein de mamans
Des prostitués, des sans-argent
La vraie misère
Comme il avait de l'aisance
Et n'était pas idiot
A son adolescence il devint gigolo
Dans le lit des femmes chics
Il fit don de ses dons
A vouloir trop de fric
On finit en prison

Dans la pénombre d'un cachot
On enferma le pauv'Léo
Avec les brigands les salauds
C'était l'hiver

Parait qu't'était un prostitué
Lui dit un gars dans sa chambrée
Tu vas pouvoir nous réchauffer
Fait pas d'manières

N'ayant plus le moral
Et voulant en finir
En ouvrant un journal il lu
Tu peut m'écrire

Mon p'tit nom c'est Lila
Toi tu est prisonnier
Si tu veux écris moi
Je s'rait ta liberté

Il a fallu bien des années
Avant que Léo soit relâché
Mais un beau jour c'est terminé
On le libère

Il va pouvoir la rencontrer
Celle qu'il appelle ma dulcinée
Il va la couvrir de baisers
Il fait le fier

Il croise sur le trottoir
Un cercueil de bois noir
Salut les hommes en pleurs
Et dérobe une fleur

Il arrive excité
Et frappe tout essoufflé
Mais celle qu'il a aimé
Il vient de la croiser

Dans ce petit appartement
Y'avait pas grand chose d'important
Mais sur une table deux instruments
Et une lettre

Mon p'tit Léo gâche pas ta vie,
Fait ca pour moi je t'en supplie
Prend cet archet et cette scie
Devient honnête

Dans la rue il s'installe,
Joue d'la scie musicale
Mais il joue tellement mal
Que même les sourds en parlent

Les voisins excédés
Par tant d'bonne volonté
Un jour furent obligés
De l'chasser du quartier

Et puis un jour dans les bistrots
Qu'y s'passait rien de très nouveau
On a pu lire dans les journaux
Ce fait divers :

On a r'trouvé sous un camion
Le corps d'un pauvre vagabond
Les bras sciés et un archet
C'est un mystère

Si encore de nos jours
On entend ce refrain
C'est qu'du fond de sa cour
Un jour, un musicien
Sans s'en douter du reste
Cherchant un air nouveau
A écrit pour orchestre
Les hurlements d'Léo !
18 août 2004

j'ai parlé à Robocop, du moins c'était un flic

j'ai parlé à Robocop, du moins c'était un flic qui répondait comme dans un talkie walkie ou un transistor pourri, il savait dire "oui" et "non" avec une voix de robot virile et brouillée.

surtout que je l'appelais pour savoir l'adresse d'un mec qui finalement après hautes vérifications, n'en avait point puisque il était SDF

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